Publicité : participez à l’enquête publique
Le Règlement local de publicité intercommunal doit encadrer la pub dans nos rues pour les années à venir (peut être jusqu’en 2040 !).
Le règlement concerne l’intercommunalité Vallée sud Grand Paris (11 communes d’Antony à Montrouge).
Pour participer à l’enquête, rendez-vous sur le site dédié.
Nos demandes
- interdire totalement les espaces publicitaires vidéo et lumineux les plus consommateurs (comme le rappelle le collectif Résistance à l’Agression Publicitaire, cela est juridiquement possible),
- limiter la taille et la densité des mobiliers publicitaires aux conditions les plus restrictives existantes : en particulier interdiction des panneaux de 3x4m ou 8m2
- limiter la publicité sur trottoir aux supports ayant une utilité par ailleurs,
- ne jamais déroger à l’interdiction de publicité dans les lieux protégés quelle que soit « l’exception », y compris la publicité qualifiée de « mobilier urbain ».
Les Amis de la Terre Val de Bièvre demandent aux élus de prendre en compte les importantes conséquences écologiques, sanitaires et sociales de l’excès d’affichage publicitaire dans l’espace public.
Écologiques, surtout pour les affichages vidéo et lumineux, en générant notamment une pollution lumineuse, nuisant à la biodiversité et à l’équilibre des écosystèmes, à l’heure où le rapport de l’IPBES rappelle la nécessité d’agir sur tous les plans possibles afin de limiter l’extinction de masse qui est en cours. Ce type de publicité consomme également 7 fois plus d’électricité que les mobiliers non énergivores, entraînant un coût aussi bien économique qu’écologique. S’y ajoute l’énergie et les minéraux nécessaires pour produire ces écrans panneaux lumineux. Et quand ils arriveront en fin de vie, ce seront des déchets électroniques beaucoup plus difficiles à traiter qu’une affiche papier…
Sanitaires avec encore une fois un fort impact de la pollution lumineuse sur la santé humaine, et les troubles du sommeil1
Social avec l’influence qu’exerce sur le cerveau l’omniprésence de la publicité, ne respectant pas la liberté du citoyen puisqu’il y est soumis qu’il l’ait choisi ou non et, pour les panneaux du type mobiliser urbain sur trottoir, gênant la circulation des piétons et des personnes à mobilité réduite.