Le 24 avril : mobilisons-nous contre l’extrême-droite
Le résultat du 1er tour de l’élection présidentielle est un choc. Ce nouveau duel Macron/Le Pen menace les acquis environnementaux et sociaux pour lesquels nous nous sommes tant battu·es. Néanmoins, ces candidats ne se valent pas et un gouvernement d'extrême droite aurait des conséquences dramatiques.
Sans surprise, nous constatons qu’aucun des programmes de ces deux candidats n’est compatible avec le projet de sociétés soutenables que nous défendons. Aucun ne répondra aux enjeux sociaux et climatiques qui exigent pourtant d’agir immédiatement pour espérer un avenir vivable.
D’un côté, nous avons Emmanuel Macron, néolibéral saboteur du climat, qui n’a cessé d’agir contre la justice sociale et au mépris des libertés publiques, et dont nous avons combattu les politiques ces 5 dernières années sans relâche. Il nous a prouvé qu’il n’agit que pour les intérêts des plus gros pollueurs et des plus riches. Nous lui faisons confiance pour réitérer les mêmes politiques privilégiant les profits au détriment de toute justice environnementale et sociale.
En face se trouve Marine Le Pen, candidate d’extrême-droite, qui, malgré sa stratégie publique de dédiabolisation, défend toujours le programme historique de son parti, xénophobe, raciste, sexiste, homophobe, excluant, discriminatoire, anti-démocratique et violent.
Néanmoins, ces deux candidats ne se valent pas : si l’extrême droite accédait au pouvoir, les conséquences seraient dramatiques. Ce risque, nous ne pouvons pas le prendre. Le repli sur soi, la stigmatisation des étranger·es et le piétinement des libertés publiques au nom d’une supposée sécurité conduiraient notre société vers un glissement autoritaire, anti-démocratique et d’une extrême brutalité.
Les risques du fascisme au pouvoir
Les exemples de gouvernements d’extrême-droite dans d’autres pays le montrent : lorsque le fascisme arrive au pouvoir, il use de tous les moyens pour y rester. Les populations seront opprimées – à commencer par les plus précaires et les minorités -, le racisme institutionnalisé, la société civile écrasée, les libertés associatives et le droit de manifester anéantis, l’État de droit affaibli et la possibilité d’une opposition (institutionnelle ou citoyenne) menacée.
Si l’extrême-droite est élue, notre capacité à agir et à exercer notre rôle de contre-pouvoir sera fortement restreinte, et l’existence même de certaines associations sera sérieusement menacée.
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Qu’adviendra-t-il du climat et de la justice sociale ?
L’extrême-droite est anti-climatique et engendre un risque de régression bien trop important, au vu des faibles acquis obtenus. Marine Le Pen demande par exemple le démantèlement des éoliennes, un moratoire sur le solaire et ne luttera en rien contre la précarité, notamment énergétique, en revenant par exemple sur l’obligation de rénovation des passoires thermiques.
L’extrême-droite tente de se faire passer pour « sociale » afin de capter les voix des classes populaires, mais c’est un leurre ! Son programme économique et social est au service des intérêts des plus riches et des entreprises, pas moins que celui d’Emmanuel Macron.
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Aucune voix pour l’extrême-droite !
Nous avons toujours dénoncé la dangerosité de l’extrême-droite et combattu avec force sa progression.
Aujourd’hui, nous le disons clairement : il faut se mobiliser dans les urnes le 24 avril et aucune voix ne doit aller à l’extrême-droite.
Cette affirmation n’enlève rien à notre détermination à poursuivre le combat contre les politiques libérales du gouvernement Macron et les destructions qu’il a engendrées ces 5 dernières années et qu’il entend renforcer : services publics, climat, justice sociale et libertés publiques n’y échappent pas.
La responsabilité d’Emmanuel Macron, de ses gouvernements successifs et des grands médias est immense dans le score historique de Marine Le Pen. Ils jouent depuis des années le jeu de l’extrême-droite, reprenant ses obsessions identitaires et xénophobes.
Face à cette situation politique qui peut nous désespérer, il faut continuer à lutter, par tous les moyens ! Construisons ensemble un contre-pouvoir écologique et social fort à l’Assemblée nationale, dans la rue et dans tous les territoires.
En tant qu’association née il y a 52 ans, nous le savons, la lutte se construit et s’organise sur le long terme. Nous y prendrons part et serons force d’opposition et de proposition. Quel que soit le résultat du second tour, nous continuerons à nous battre avec force et détermination.
Nous vous invitons dès à présent à vous rendre dans la rue samedi 16 avril dans toute la France. À Paris, rendez-vous à 14h place de la Nation !
De nombreux·ses citoyen·nes, déçu·es de cette élection rejoignent les mouvements sociaux : la lutte s’organise déjà et se renforce pour les 5 années à venir ! Vous aussi, rejoignez notre combat pour des sociétés soutenables.
Les 5 prochaines années s’annoncent difficiles. Pour continuer la lutte, défendre les intérêts de tous·tes et dénoncer les injustices et discriminations, nous avons besoin de votre soutien !