Faites réellement de la BNP Paribas la banque d’un monde qui change !
Chère BNP Paribas, Les Amis de la Terre vous souhaitent une très bonne année, en espérant que pour la banque d’un monde qui change, 2015 soit l’année du changement ! Marquée par les enjeux climatiques en raison de la conférence […]
Chère BNP Paribas,
Les Amis de la Terre vous souhaitent une très bonne année, en espérant que pour la banque d’un monde qui change, 2015 soit l’année du changement !
Marquée par les enjeux climatiques en raison de la conférence Climat de l’ONU qui se tiendra en décembre à Paris, cette année sera cruciale pour les citoyens, pour notre planète, mais aussi pour votre banque. Nous espérons qu’elle sera l’occasion pour la BNP Paribas de prendre conscience de sa responsabilité dans la lutte contre les changements climatiques, et d’agir en conséquence.
Pour une banque internationale comme la BNP Paribas, cela signifie de mettre un terme aux financements directs et indirects ainsi qu’aux investissements dans le secteur des énergies fossiles, en commençant par le charbon, l’énergie la plus carbonée.
Nous rappelons que la BNP Paribas a, a minima, financé ce secteur à hauteur de plus de 15 milliards d’euros entre 2005 et 2014. De l’argent qui aurait aisément pu être consacré au soutien à la sobriété et à l’efficacité énergétique ainsi qu’aux énergies renouvelables… Aujourd’hui, il y a urgence à inverser la tendance si nous voulons rester sous le seuil d’un réchauffement du globe de 2 °C.
Pour le bien des futures générations, la BNP Paribas doit faire de 2015 l’année de son retrait des énergies fossiles.
Nous vous souhaitons de devenir en 2015 réellement la banque d’un monde qui change en vous engageant à diminuer vos financements et investissements dans les énergies fossiles, et en vous engageant publiquement par exemple à ne pas financer :
– le projet de centrale à charbon de Plomin C en Croatie ;
– les projets de centrales à charbon dans le Waterbeg en Afrique du Sud ;
– les projets charbon (mines, voies ferrées et ports) liés au développement des réserves du Bassin de Galilée en Australie lequel, si exploité, émettrait 705 millions de tonnes de CO2 par an.
Les Amis de la Terre vous souhaite encore une très bonne année 2015 riche en désinvestissement des énergies fossiles !
Les Amis de la Terre
Crédit photo : Thibaut Oskian