Il y a 35ans, le 26 avril, le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, en Ukraine (ex-URSS), explosa et répandit dans l’atmosphère des particules radioactives pendant des semaines. Le “nuage” radioactif, depuis modélisé avec précision, a alors contaminé la majeure partie des pays d’Eurasie occidentale, avec des conséquences dramatiques à moyen et long terme sur les écosystèmes, la santé, les cultures agricoles, etc.
Aujourd’hui encore, les effets de la catastrophe sont toujours visibles et un danger latent couve en permanence sur notre territoire, ainsi que partout où les États continuent de s’appuyer sur l’énergie nucléaire comme principale source de production d’électricité (cf. Fukushima en 2011)

En France, avec 56 réacteurs actifs dont beaucoup sont vieillissants voire déjà obsolètes (mais toujours pas démantelés), combien de bombes à retardement nous menacent ?

Par ailleurs, depuis le 22 janvier 2021, le Traité d’interdiction des armes nucléaires (le TIAN) voté par l’ONU en 2017 est entré en vigueur dans le monde alors que la France, détentrice de l’arme atomique, refuse toujours de le signer. L’existence et la prolifération des armes nucléaires sont une menace supplémentaire dans notre quotidien – quoiqu’en disent les partisans de l’effet dissuasif de la bombe -, car le stockage, les déchets radioactifs, les transports entre les sites d’essai, de fabrication ou de recherche, l’extraction des minerais, etc. restent des sources de pollution ou d’accident potentiels désastreux !

Avec le collectif Sortir du Nucléaire, Greenpeace, la CRII-RAD et l’ICAN (Prix Nobel de la Paix 2017), nous demandons à L’État français de ratifier le TIAN et d’abolir les armes nucléaires sur le territoire, ainsi que la reconversion du CEA de Valduc situé à 45 km de Dijon.