Abandon du BIP : une nouvelle que l’on attendait plus!
En tant que membres fondateurs du collectif Vivre sans BIP , les Amis de la Terre Val d’Oise se réjouissent de l’abandon du projet routier de l’avenue du Parisis (BIP) annoncé par le Département. Ils restent cependant extrêmement vigilants sur les suites qui seront données à ce projet.
En tant que membres fondateurs du collectif Vivre sans BIP , les Amis de la Terre Val d’Oise se réjouissent de l’abandon du projet routier de l’avenue du Parisis (BIP) annoncé par le Département. Ils restent cependant extrêmement vigilants sur d’éventuels moyens routiers de substitution qui pourraient être mis en œuvre et rappellent que les besoins de mobilité doivent être prioritairement répondus par le développement des transport collectifs et des mobilités douces.
Voilà 15 ans que les Amis de la Terre Val d’Oise ont créé aux côtés de SOS Vallée de Montmorency et FNE95 le Collectif Vivre sans BIP prenant le relais de la lutte contre ce projet d’autoroute hors d’âge menés par d’autres auparavant.
15 ans de mobilisation
Lors de la concertation publique de 2012 déjà qui a conduit le Département à saucissonner le tracé après qu’une forte contestation du projet se fut manifestée lors des réunions publiques.
Et surtout en menant en 2016 avec l’aide de l’avocat des Amis de la Terre, Louis Cofflard un recours juridique gagnant contre la Déclaration d’Utilité Publique (DUP) du tronçon Est de Groslay à Bonneuil. L’annulation de la DUP par le tribunal de Cergy en 2018 puis confirmée deux fois en appel a permis de suspendre les travaux de ce projet insensé pendant plus de 8 ans !
D’autres soutiens ont ensuite rejoint le collectif et magistralement mené la remobilisation contre le projet quand il est apparu que le Conseil d’Etat finirait par le régulariser.
Un projet inutile et destructeur de l’environnement
Rappelons les méfaits maintes fois dénoncés par les ATVO de ce projet :
Ses multiples atteintes à l’environnement et au cadre de vie :
- Destruction d’espaces naturels riches en biodiversité et de terres agricoles (dont la Ferme Lemoine à Garges et Arnouville littéralement transpercée par l’avenue)
- Accroissement des émissions de polluants alors que la région connaît des pics de pollution récurrents
- Accroissement des émissions de gaz à effet de serre
Son inutilité :
- Besoins largement surestimés des déplacements vers la plate-forme aéroportuaire CDG
- Absence d’activités économiques d’envergure desservies
Il convient malgré tout de rester extrêmement vigilants sur la suite que le Département compte donner à cet abandon. Les ATVO demandent la sanctuarisation des zones naturelles ainsi libérées et rappellent que les besoins de mobilité doivent être prioritairement répondus par le développement des transport collectifs et des mobilités douces.
Ne baissons donc pas la garde!