Bientôt une file pour les chameaux sur le périf ?
A l’occasion de la journée mondiale sans voiture qui clôture la semaine de la mobilité et de la sécurité routière 2009, les Amis de la Terre Paris ont appelé, à quelques semaines de Copenhague, à agir pour le Climat.
_ Les Amis de la Terre Paris ont mené une action remarquée mardi 22 septembre à Paris. De grandes banderoles ont été déployées entre 9h00 et 11h00 sur deux ponts du périphérique entre la Porte de Vincennes et la Porte de Montreuil. Les automobilistes parisiens roulant en voiture sur cette partie du périphérique ont découvert les messages suivants :
« A quand une file pour les chameaux ? »
et « Agissons pour le climat www.copenhague-2009.com ».
Par cette action, les membres de l’Association ont voulu attirer l’attention du grand public sur la nécessité de réduire au quotidien l’usage de la voiture pour diminuer les émissions de CO2.
Le transport routier représente 93% des émissions de CO2 du secteur des transports et la voiture reste la principale source de nuisances et de pollution en ville avec une utilisation de plus en plus importante sur des trajets courts (1 trajet sur 2 fait moins de 3 kilomètres).
_ L’enjeu est désormais d’adopter un comportement plus responsable en choisissant pour ses déplacements quotidiens d’autres modes de transports plus doux et moins polluants (transports en commun, bus, vélo, co-voiturage…)
Cette action s’inscrit plus largement dans le cadre de la mobilisation des Amis de la Terre pour l’urgence climatique à moins de trois mois de la conférence internationale de Copenhague (du 7 au 18 décembre 2009). A Copenhague, les dirigeants de la planète auront à prendre des décisions cruciales pour l’avenir du climat.
Pour les Amis de la Terre, l’obtention d’un accord international très ambitieux et équitable est impératif avec de fortes réductions d’émissions de gaz à effet de serre (GES). Trois principes (commentés sur le site justice-climatique.org) doivent guider ces négociations internationales :
• Réduire les émissions de GES domestiques des pays industrialisés de 40% d’ici à 2020
• exclure les mécanismes de développement propre et le marché du carbone mondial des modalités de réduction des GES.
• Payer la dette écologique des pays industrialisés pour financer l’atténuation et l’adaptation des pays du Sud et le soutien aux déplacés environnementaux
Afin d’obtenir un accord qui soit à la hauteur des enjeux climatiques d’aujourd’hui, les Amis de la Terre invitent chacun à se mobiliser pour faire pression sur les dirigeants politiques en signant l’appel « l’Ultimatum climatique » (appel réunissant 11 ONG) sur le site www.copenhague-2009.com.