Bois tropical : un petit vent de transparence chez Leroy Merlin
Lors d’une rencontre avec les Amis de la Terre au sujet de la protection des forêts tropicales et de la commercialisation des produits en bois exotique, Leroy Merlin a confirmé l’évolution de son offre et un étiquetage précis et transparent des produits.
Les Amis de la Terre mènent depuis 1996 une action d’envergure sur la protection de la biodiversité, la traçabilité des approvisionnements de bois tropical et leur certification, mais aussi l’arrêt de la commercialisation des essences menacées, et le respect des populations locales.
Cette rencontre avec Leroy Merlin a été l’occasion de faire le point sur les avancées depuis le premier entretien de 2005.
Les Amis de la Terre demandent avec insistance :
– un étiquetage précis : en plus du prix devrait figurer sur l’étiquetage le nom commercial de l’essence du bois utilisé, le nom scientifique et l’origine de l’essence.
– la vente de bois tropicaux uniquement certifiés FSC : en cohérence avec les engagements au club Proforêts.
– le retrait des essences menacées (identifiés sur la liste rouge de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature : UICN) de la gamme des produits commercialisés.
– d’étoffer la gamme des produits en bois locaux.
Leroy Merlin a montré les changements amorcés en substituant à son offre de salon de jardin en Teck des salons de jardin en Frêne.
Mais surtout nous avons eu les signes d’une concrétisation de ses engagements, lorsque la direction nous a annoncé les nouvelles dispositions prises pour assurer un étiquetage précis de leurs produits : nom commercial du bois, nom latin et origine géographique.
Des informations indispensables pour un achat responsable.
Mais nos attentes restent fortes, car des essences menacées (liste rouge de l’UICN_ Union Internationale pour la Conservation de la Nature) sont encore commercialisées par cette enseigne.
Bruno Ballet des Amis de la Terre Paris déclare : « Leroy Merlin a signifié sa volonté de poursuivre les évolutions dans sa gamme. Nous serons vigilants sur l’application de cette volonté de changement, en ce qui concerne notamment la commercialisation de meubles et menuiseries dont les essences sont répertoriées sur la liste rouge de l’UICN. »