RLPi pour diminuer les émissions de CO2 et la pollution lumineuse
Une véritable politique de lutte contre le gaspillage énergétique et la pollution lumineuse sur le territoire de Metz Métropole doit être reflétée par une modification du RLPi (Règlement Local de la Publicité intercommunal) pour y inclure :
– L’obligation pour les magasins d’éteindre les enseignes dès la fermeture du commerce (dans le projet de RLPi une heure après la fermeture de l’activité) et n’allumer qu’à l’ouverture du local qui abrite l’activité. Obligation d’éteindre les autres lumières à l’intérieur des commerces et locaux professionnels dès qu’il n’y a plus de personnel (en dehors des heures d’ouvertures, le but de la lumière devrait être de voir, non d’être vu).
– l’interdiction de la publicité dans un périmètre de 250 mètres aux abords des établissements d’enseignement scolaire ainsi qu’aux abords d’établissements recevant des personnes mineures ou à risque.
– Prescrire des affiches sur des panneaux limités à 2m², non lumineux, non déroulants et encore moins numériques. Limiter le nombre de panneaux en reprenant ce qui se fait pour l’affichage d’opinion en n’autorisant qu’un seul panneau par tranche de 2000 habitants.
Densité :
– Limité à un dispositif par tranche de 160 m sur le domaine public et ce, indépendamment de la règle de densité appliquée sur les unités foncières.
à Metz lisez les informations ici et écrivez à rlpi@eurometropolemetz.eu
à Nancy suivez ce lien https://www.registredemat.fr/rlpi-grandnancy
– Des plans de zonage plus précis, La publicité et les enseignes publicitaires et préenseignes visibles d’une autoroute ou d’une route express sont interdites de part et d’autre de celle-ci, sur une largeur de 200 mètres mesurée à partir du bord extérieur de chaque chaussée.” Néanmoins sur les plans de zonage certaines zones où la publicité est permise semblent aller jusqu’à sur l’autoroute ! alors qu’il devrait y avoir un ruban d’un minimum de 400 mètres sans publicité ni enseignes et le PLUi devrait tenir compte de l’élargissement de l’A31 à 37 mètres de largeur puisqu’il y a un projet A31bis pas conséquent le RLPi devrait prévoir des bandes de 440 mètres sans publicité aucune, ni enseignes…
– Que la rue Jean XXIII devrait être considéré, comme l’Avenue Foch en ZP2 en non en ZP4. L’immense sucette de 8m2 JCDecaud avenue Jean XXIII / Avenue Foch est en covisibilité avec le grand séminaire qui abrite la chapelle Saint-Charles-Borromée, classée monument historique.
– Lorsque les promoteurs immobiliers pous les entreprises ont acheté des terrains dans le Parc Naturel de Lorraine ils savaient très bien qu’ils seraient soumis à des restrictions, on ne trouve pas normal qu’un pass-droit soit maintenant mis en place pour la zone d’activités d’Ars-sur-Moselle qui est dans le PNR.
– aux zones humides et aux trames noires (qui sont une obligation légales, mais bien que mentionnées dans le RLPi et dans le PLUi ne sont toutefois pas définies donc elles n’existent pas !!!
– Avec 10 000 mètres carrés de bureaux et près de 400 logements (des résidences pour seniors et appartements de standing, des logements locatifs aidés) Muse devrait compter 800 habitants. Muse (dans le quartier de l’amphithéâtre) doit rester en ZP3 comme dans le RLP de 2015, il n’y a aucune raison qu’il ait plus de publicité que le centre St-Jacques, car ils sont tous les deux formés de commerces, bureaux et logement en proportion similaires. Mettre Muse en ZP5- B serait néfaste pour la biodiversité du quartier de l’Amphithéâtre, lui donnerait un avantage par rapport aux commerces des villes qui soufre justement du développement de Muse et autres centres commerciaux.
Temporalité :
– introduire des restrictions de temps à la suite de la phrase « En ZE1 L’enseigne numérique est autorisée uniquement pour les services d’urgence et les totems de stations de distribution d’essence présentant les tarifs des carburants »
Points à améliorer :
– ajouter extinction : de la fermeture à l’ouverture
Points où nous sommes satisfaits :
– réglementation des enseignes sur façade
– interdiction des enseignes sur toiture en ZE3
Pollution sonore
– Interdire la publicité sonore en extérieur et dans les lieux publics.
Autres points :
– Nous aimerions que la métropole adopte le « Oui Pub » plutôt que le « Stop Pub ».
– Nous trouvons que le Le diagnostic présenté Rapport de présentation dans le document est insuffisant pour définir les orientations et objectifs de la Métropole en matière de publicité extérieure.
– A Nancy, les observations déposées sur la concertation dématérialisée sont visibles par tous et toutes. Pour Metz, nous n’avons accès ni aux observations que des tiers ont faites, ni à la copie des observations que nous avons faites, ni même un avis de réception ou une réponse quelconque. Est-ce que les modalités de la concertation respectent l’article L.300-2 du code de l’urbanisme ?
– L’autorisation écrite du propriétaire est obligatoire pour toute implantation de publicité (art. L.581-24), quel
que soit le propriétaire (propriété privée ou du domaine public).