Artificialisation des sols, agriculture et changement climatique, quelle politique pour notre sécurité et notre alimentation demain ?

Le constat des scientifiques est aujourd’hui sans équivoque : nous devons faire face à la raréfaction accélérée des ressources indispensables à l’avenir de l’humanité, (combustibles fossiles, métaux, phosphore, sable, terres agricoles…) ainsi qu’à une dégradation sérieuse et largement irréversible de notre environnement (climat, eau, air, sols, biodiversité…).
Ces évolutions augmentent non seulement le risque d’occurrence de graves perturbations (choc pétrolier, crise financière, événement climatique extrême…), mais affectent également la capacité du système économique à recouvrer par la suite un certain état de stabilité.
Bien que ces risques « systémiques » soient largement étudiés, leur appropriation par les citoyens et les élus reste modeste, de même que les politiques d’anticipation et d’adaptation censées y répondre.
La résilience correspond à la capacité d’un système à absorber un choc et à se réorganiser tout en conservant essentiellement les mêmes fonctions.
Le contexte géopolitique, économique, climatique et écologique dans lequel évolue notre société, rend indispensable le déploiement de stratégies visant à accroître notre résilience collective. Des actions préventives doivent être mises en œuvre dans tous les secteurs d’activité, et imposent de repenser certains postulats sur lesquels s’est construite notre économie, en particulier la disponibilité en énergie fossile bon marché et la stabilité des systèmes financier et climatique.
Un état des lieux de la prospective agricole et alimentaire sera présentée par Marc Peyronnard, une table ronde réunira les représentants associatifs et les candidats présents pour réagir et répondre aux questions du public.