Fermes photovoltaïques versus toitures
Produire plus d'énergie plutôt que de l'économiser, tel semble être encore le mot d'ordre encore en vigueur. Dans les Landes, il y a la plage, mais aussi des pins et du maïs à perte de vue. Ces zones sont disponibles pour installer un nouveau type de ferme : la ferme photovoltaïque. Nous avons chercher à analyser les tenants et aboutissants de ces nouvelles infrastructures, en les comparant aux installations sur toiture.
Le soleil semble à la mode, les énergies renouvelables devenant une nécessité, le photovoltaïque se développe. Nous relevons sur le site de la préfecture des Landes pas moins de 85 avis de l’AE (l’Autorité Environnementale) sur des demandes de permis de construire, ou de défrichements pour des centrales photovoltaïques. Ceci entre 2010 et octobre 2013. Et toutes les demandes n’y figurent pas, à l’exemple de l’infrastructure prévue à Azur. Autrefois, l’économie landaise reposait sur le mouton. Y aurait il une rémanence de l’esprit moutonnier auprès de certains élus locaux ?
Comme le rappellent l’AE à plusieurs reprises et le gouvernement : il serait souhaitable d’équiper en priorité des sols déjà artificialisés, et les toitures. Les Amis de la Terre ne peuvent que souscrire à cette remarque. Nous sommes opposés à toute création de ferme solaire qui utiliserait des zones naturelles, agricoles, ou forestières cultivées, tant qu’il existe des lieux artificialisés disponibles.
La production d’énergie photovoltaïque bénéficie de la politique globale de soutien des divers gouvernements.
Nous allons tenter de décortiquer quelques projets d’infrastructures photovoltaïques dans les Landes, ou le Lot et Garonne, à partir des dossiers d’enquêtes publiques, et des avis de l’Autorité Environnementale.
Nous attirons l’attention sur les possibilités de mise en place spéculatives de ces infrastructures de production…