La situation actuelle est critique en matière de transports, particulièrement pour le fret ferroviaire dont les tonnages transportés vers l’Italie plafonnent alors qu’il était prévu des croissances exponentielles. Dans le même temps la route contribue à la pollution des vallées alpines. La fermeture programmée pendant deux mois à l’automne du tunnel du Mont-Blanc, et qui devrait au moins avoir lieu à la même époque en 2023 va entraîner un surplus de trafic de poids lourds par le tunnel routier du Fréjus via notamment la voie rapide de Chambéry et la vallée de la Maurienne. Qui plus est, une galerie dite de « sécurité », en fait un doublement du tunnel du Fréjus, décidée il y a quelques années devrait ouvrir prochainement, pouvant jouer le rôle d’un « aspirateur à camions ». Plusieurs personnalités, dont Daniel Ibanez et des associations comme FNE Savoie et Vivre et Agir en Maurienne, viennent d’intenter un recours devant le Conseil d’Etat contre l’ouverture de cette galerie de sécurité et la violation de la déclaration d’utilité publique et du jugement du Tribunal Administratif de Grenoble.

Depuis 10 ans, les associations demandent un report immédiat du transport de marchandises de la route vers le rail. « Il n’y a pas de saturation du réseau » déclare Daniel Ibanez en s’appuyant sur les rapports des administrations centrales « en1998, 128 trains circulaient chaque jour entre la France et l’Italie, et en 2016, après un milliard d’euros de travaux, seulement 26 par jour ». Les solutions sur la ligne actuelle améliorée existent donc, et pas besoin de se lancer dans de coûteux travaux inutiles via les accès du projet Lyon-Turin qui auraient de forts impacts sur les terres agricoles. Les organisateurs de la soirée invitent tant le public que les élus, et notamment les candidats aux élections législatives, à débattre du sujet.

RDV mercredi 25 mai à 20h30, salle festive du Scarabée à Chambéry le Haut

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