Face à la prise de conscience grandissante du dérèglement climatique et des bouleversements écologiques, nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à nous demander comment nous pouvons agir, à notre échelle pour lutter contre ce système injuste. Mais s’opposer au système, c’est un combat bien vaste : par quel bout le prendre ? Est-ce que mes petits gestes du quotidien vont suffire ? est-ce que je suis bien sûr·e d’être utile ?
Quelque soit le temps, les capacités ou les contraintes que nous avons, nous pouvons déjà nous rassurer : tout le monde est utile. Nous ne devons cependant pas nous méprendre : même si chacun·e avait une conduite exemplaire, cela ne suffirait pas. Nous devons donc changer nos pratiques, mais également faire pression pour que nos décideurs et les entreprises privées aillent dans le droit chemin. Cela semble trop ambitieux ? Petit guide d’orientation pour permettre à chacun·e de trouver sa place…
Quand on commence une lutte, on n’est jamais sûr·e de la gagner. Par contre, on est sûr·e de la perdre si on ne la commence jamais
Je change mes pratiques
Si la France veut être cohérente avec les objectifs climat dictés par sa responsabilité historique, alors nous n’allons pas pouvoir faire autrement que de changer nos pratiques. Le rapport du cabinet d’études B&L évolution montre l’amplitude potentielle des changements que nous devons faire. On ne va pas se mentir. Il va falloir déconstruire un certain nombre de nos habitudes. Nous avons l’audace de penser que refuser de coopérer avec le système injuste que nous connaissons aujourd’hui, c’est chercher à répondre véritablement à nos besoins fondamentaux et à ceux des autres (et non pas comme aujourd’hui au détriment des autres ). C’est aussi s’ouvrir à une multitude de possibilités qui pourraient bien rendre la vie plus joyeuse, plus libre, plus sereine…
Petit tour d’horizon des habitudes que je peux d’ores et déjà mettre en place.
“Et ça, ça suffit ?” “C’est pas injuste si je suis le·a seul·e à faire les efforts ?”
Et non, ça ne suffit pas ! Pour changer le système, nous devons marcher sur deux jambes : la construction des alternatives concrètes dont nous avons besoin pour bâtir une société alternative et solidaire, et la résistance aux politiques et projets néfastes pour l’environnement et les sociétés.
Si vous manquez de temps, mais que vous avez a coeur de changer ce système injuste et climaticide, vous pouvez aussi adhérer aux Amis de la Terre et soutenir financièrement les nombreux combats menés. En donnant aux Amis de la Terre, vous vous assurez que les fausses solutions et le greenwashing soient dénoncés, que des enquêtes terrain soient menées et que notre expertise contribue à faire pression sur les décideurs et multinationales.
Je soutiens les alternatives
Si j’en ai la possibilité, je peux ainsi choisir de m’investir dans des dynamiques collectives qui cherchent à faire des alternatives d’aujourd’hui la norme de demain. En fonction de mes domaines de prédilection, là aussi les idées sont innombrables :
Saviez-vous que 75 % de nos leviers d’action face au dérèglement climatique résident à l’échelle locale ?
Pour accompagner ou contraindre les décideur·se·s locaux à s’engager dans la bonne direction, vous pouvez rejoindre la dynamique Alternatives Territoriales. Rien de tout cela ne peut marcher tout·e seul·e. Telle est la force du collectif : ensemble, nous sommes une force immense.
Vous aussi, vous pouvez passer à l’action : En vous engageant à nos côtés dans la désobéissance civile non-violente : vous découvrirez non seulement les actions, mais aussi les campagnes, et pourrez participer à leur déploiement sur tout le territoire.
Je combats les multinationales
Mais la somme agrégée des alternatives ne suffira pas pour renverser le système. C’est pourquoi nous pouvons aussi nous engager dans la dynamique de la résistance. Oui, le défi est immense. Mais nous faisons un pari : celui d’être des milliers de David face à Goliath. Vu comme ça, c’est plus rassurant, non ?
Chaque jour, avec nos alliés nous menons des campagnes pour nous opposer à des projets climaticides, pour changer des lois iniques, pour contrer des politiques néfastes, pour faire barrage aux lobbies qui font primer les intérêts privés sur les intérêts publics.