Grenelle de l’environnement : Les écologistes unis, constructifs et vigilants
A quelques jours des premières réunions de travail préparatoires au Grenelle de l'environnement prévu pour octobre, les associations écologistes offrent un front uni, à la hauteur des enjeux environnementaux internationaux, européens et nationaux, mais aussi à la hauteur des attentes des citoyens. Vous trouverez en fin d'article la note de position sur les bâtiments soutenue par les Amis de la Terre et l'Alliance au sein du Grenelle de l'environnement.
En participant à ce Grenelle, les associations veulent contribuer à engager la France vers une profonde mutation écologique. Elles abordent cette négociation de manière constructive et ambitieuse : face à la crise écologique, le rythme et le niv eau des politiques environnementales sont tout à fait insuffisants. L’urgence impose des changements radicaux dans nos modes de production et de consommation, comme dans les modes de prise de décision et de mise en oeuvre de ces décisions.
« Nous sommes absolument convaincus qu’ensemble les associations pèseront dans le débat. Nous sommes unis autour du même objectif : faire du Grenelle un moment déterminant pour l’environnement », déclare Nicolas Hulot, président de la Fondation pour la Nature et l’Homme.
« Les associations du groupe contact ont composé les différents groupes de travail en fonction de compétences spécifiques et complémentaires, et de façon à ce que l’ensemble de la galaxie écologiste soit représentée et prise en compte, explique Sébastien Genest, président de France Nature Environnement. Nous nous assurerons que les associations présentes sur tout le territoire soient toujours et directement associées aux négociations lors de la préparation du Grenelle. »
« Les associations attendent de ce Grenelle une obligation de résultats, avec la négociation de mesures significatives. S’il advenait que le Grenelle se transforme en simple consultation ou en énième version d’un vrai-faux débat national, ou bien si des sujets comme le nucléaire ou les OGM devaient devenir tabous, alors nous en tirerions toutes les conséquences et les associations de l’Alliance quitteraient un processus devenu simple exercice de communication », affirme Yannick Jadot, porte-parole de l’Alliance pour la planète.
Les associations s’attèlent à l’élaboration de propositions qui seront rendront publiques. Elles proposeront des solutions à la hauteur des défis environnementaux, dynamiques économiquement et créatrices d’emplois, et elles demanderont au gouvernement et aux partenaires sociaux qu’elles soient appliquées le plus rapidement possible.
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