Le gaspillage du charbon, du pétrole et du gaz
L'usage abusif et le gaspillage du charbon, du pétrole et du gaz nous rapprochent chaque jour d'une catastrophe climatique générale.
La majeure partie de l’énergie qui nous parvient du soleil arrive sur Terre sans perturbations. Une bonne part de cette énergie est ensuite renvoyée vers l’espace, mais une certaine proportion reste piégée dans l’atmosphère par une couche de vapeur d’eau et d’autres gaz que l’on nomme gaz à effet de serre, car ils retiennent la chaleur comme sous la vitre d’une serre. La couche de gaz à effet de serre est essentielle pour la vie sur notre planète. Sans elle, la température moyenne sur Terre serait de -18 °C alors qu’elle est de 15 °C aujourd’hui.
Actuellement, la planète se réchauffe car cette couche s’épaissit. Le monde scientifique est d’accord sur le fait que cela est causé par la combustion trop intensive et inefficace de charbon, de pétrole et de gaz. Par conséquence, la concentration dans l’atmosphère des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone, augmente. Actuellement, ce sont les combustibles fossiles qui satisfont principalement nos demandes massives de chauffage, de production industrielle et de transport. De plus, l’agriculture intensive et le défrichage des forêts libère des masses importantes de méthane, un autre gaz à effet de serre.
Au cours du siècle dernier, la température moyenne sur Terre s’est accrue de presque 0,6 °C : le taux le plus élevé des 10 000 dernières années. Selon le très officiel Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), une entité scientifique des Nations Unies, l’augmentation de température pourrait atteindre + 5,8 °C d’ici 2100 à cause des activités humaines.
Ce chiffre peut sembler peu important, mais suffirait à bouleverser le fragile équilibre de notre environnement naturel, d’autant qu’il s’agit d’une simple moyenne ! Cette variation est considérable car il n’a fallut de 4 degrés pour basculer d’un climat glacière au climat tempéré d’aujourd’hui.
Le réchauffement climatique ne signifie pas qu’il fera plus beau chez nous. Au contraire, cela modifiera radicalement le milieu dans lequel nous vivons, au risque de finir par rendre la planète inhabitable.