Finance
Le capitalisme financiarisé est non seulement incapable de prendre en compte les limites physiques de la planète mais il creuse aussi les inégalités sociales. Pour construire des sociétés soutenables, une refonte profonde du monde de la finance est nécessaire.
Problèmes
Solutions
Demandes
Réguler les acteurs de la finance privée
Face à l’urgence climatique et au vu de l’empreinte carbone monumentale que représentent les activités soutenues par les banques françaises, l’État doit prendre ses responsabilités. Parce que la lutte pour le climat ne saura se payer le luxe des petits pas concédés par les banques, il est temps pour l’État de rendre la finance redevable. Au nom de l’intérêt général, il doit réguler les activités des acteurs de la finance afin de limiter les impacts du dérèglement climatique et de prévenir un risque de crise financière majeur.
Mettre fin aux financements publics et privés des énergies sales
Éviter les conséquences les plus dramatiques de l’emballement climatique et de la crise écologique requiert que tous les acteurs du monde de la finance, publics comme privés, cessent dès aujourd’hui de soutenir le secteur des énergies fossiles et fissiles.
Une fiscalité à la hauteur de l’urgence sociale et climatique
Construire une transition écologique juste implique de mettre en place une fiscalité permettant d’accélérer la transition écologique et de réduire les inégalités sociales. Cela passe notamment par la fin des niches fiscales en faveur des énergies fossiles comme celle sur le kérosène dans l’aviation, qui profite avant tout aux ménages les plus aisés, mais aussi par des mesures fiscales permettant d’améliorer durablement les conditions de vie des populations les plus précaires, tout en réduisant leurs émissions de gaz à effet de serre (par exemple via le financement de la rénovation thermique des logements). Cela implique aussi de lutter contre l’évasion fiscale, dont les grandes banques françaises sont des acteurs clés.