Multinationales
Les multinationales violent les droits humains et détruisent l'environnement en toute impunité. Leurs lobbies façonnent les lois en fonction de leurs intérêts. Elles bénéficient de privilèges exorbitants, protégés par des accords de commerce et investissement : contre toute logique, ce sont les profits qui priment sur les droits humains !
Contexte
Bien qu’au cœur de notre modèle économique insoutenable, les multinationales veulent faire croire qu’elles sont la solution à la pauvreté, au changement climatique… en bref aux problèmes qu’elles ont elles-mêmes créés ou au moins fortement aggravés. Elles se réinventent perpétuellement pour imposer leurs fausses solutions et empêcher l’adoption de toute mesure qui viendrait contraindre leurs activités, permettrait de les mettre sous contrôle, ou menacerait leurs profits. Elles ont réussi à imposer leur logique aux gouvernements et bénéficient d’une véritable architecture mondiale de l’impunité.
Au niveau international, alors que plus de 3400 traités de commerce et d’investissement protègent leurs profits, aucun traité ne contraint les multinationales à respecter les droits humains et l’environnement.
Problèmes
Solutions
Demandes
Adopter et garantir le respect de législations contraignantes
au niveau national, européen et international, reconnaissant la responsabilité juridique des maisons-mères des multinationales vis-à-vis des activités de leurs filiales et de toutes les entités dans leur chaîne de valeur, en France et dans le monde entier.
Donner accès à la justice et aux réparations aux victimes
Les populations et travailleur.se.s affecté.e.s doivent avoir accès aux tribunaux dans les pays hôtes des sièges des multinationales, là où sont prises les décisions, quel que soit le lieu de survenance du dommage. La charge de la preuve doit peser sur les entreprises et non les personnes affectées (présomption de responsabilité).
Lutter contre les paradis fiscaux et judiciaires
Il faut imposer un reporting financier et extra-financier pays par pays et projet par projet pour que les multinationales cessent de profiter des paradis réglementaires, fiscaux et judiciaires, qui facilitent leur irresponsabilité.
Respecter le droit de dire "NON" des communautés
Les populations locales doivent avoir une place centrale dans les prises de décisions. Leur droit au consentement libre, préalable et informé doit être respecté, il s'agit d'un droit de "veto" des communautés sur les projets désireux de s'implanter sur leur territoire.