Obligations vertes : un nouvel outil financier pour sauver le climat, déjà dévoyé
La multinationale française GDF Suez est nominée aux Prix Pinocchio 2014 dans la catégorie "Plus vert que vert", pour ses projets d'investissements dans le charbon, notamment en Serbie.
Peut-on se fier à la finance et aux grandes entreprises pour investir dans la lutte contre le changement climatique et dans la transition énergétique ? Constatant le manque de volonté des pouvoirs publics, certains n’hésitent pas à placer leurs espoirs dans la mobilisation de l’« investissement privé », au moyen d’un nouvel outil financier conçu spécialement à cette fin : les « obligations vertes ». Mais l’exemple de l’obligation verte lancée par GDF Suez cette année fait craindre que ce nouveau mécanisme serve à détourner la manne de l’investissement éthique au profit des multinationales et de leurs projets controversés.
En ces temps de disette budgétaire imposée, où trouver les moyens nécessaires pour financer la transition énergétique ? Alors que les dirigeants politiques ne cessent de démontrer leur incapacité à prendre les mesures requises, où se tourner pour faire face au défi du changement climatique ? Pour pallier la défaillance des pouvoirs publics, de plus en plus de regards se tournent vers le rôle du « secteur privé », censé être le seul à même de réaliser les investissements nécessaires. Un nouvel outil financier est en train d’être mis au point pour donner corps à ces espoirs : les « obligations vertes » (green bonds ou climate bonds en anglais).
(…) lire la suite de cet article sur le site de l’Observatoire des Multinationales
Echanges entre GDF Suez et les Amis de la Terre
- Télécharger le courrier de réaction de GDF Suez à sa nomination aux Prix Pinocchio 2014.
- Télécharger le courrier de réponse des Amis de la Terre France et Amazon Watch.